La Pyramide à Vienne
Dernière étape du week-end de Pâques, La Pyramide à Vienne, 2 macarons Michelin. Une maison qui a marqué l’histoire de la gastronomie Française. Fernand Point, le chef à l’origine du restaurant fut le premier a obtenir les 3 étoiles. Il a aussi formé le célèbre Paul Bocuse. Aujourd’hui c’est la toque de Patrick Henriroux qui veille sur ce précieux patrimoine.
Crème soufflée de dormeur au caviar, chair de tourteau et croquant d’artichaut comme en Provence, cresson, gaufrettes aux herbes
Cuisses de grenouilles cuisinées au beurre d’Etrez, mousseux au curcuma
Roulade de sole aux algues, émulsion cornouaillaise
Consommé de volaille et curry Bangkok vert
Selle d’agneau de lait de Sisteron cuisinée à la Paloise
Moelleux Jivara lacté sur un croustillant noisettes, émulsion kalamanski et finger aux noisettes grillés
Patrick Henriroux
Des murs noirs, jouant avec le côté lumineux d’un jaune qui met en éclat cette nouvelle salle de restaurant fraîchement achevée. Le plafond est une sculpture ouverte sur un ciel immaculé. C’est une franche réussite. Pourtant ce dîner c’est l’histoire d’une déception au sommet. Une cuisine qui nous a laissé incrédule et un chef qui n’a su apaiser nos déconvenues.
Ce qui nous a surpris ce sont les saveurs très marquées dès le début, sans réelle progression dans le repas. On regrette le manque de délicatesse, l’absence de produits de saison et surtout l’émotion qui s’est éclipsée au profit de la déception. Le service très pot de colle n’y changera rien. Nous repartons, le goût amer, après avoir essuyé une note très salée.