Le Canut et les Gones à Lyon
Pas la peine de courir après le temps. Ici c’est l’heure qui fait sa loi, elle vous cerne mais c’est pour vous faire passer un bon quart d’heure !
Gâteau de chair de moules, jus de veau au gingembre confit, lentilles vertes du Puy mijotées au pata negra
Filet de limande, velouté de chou romanesco, chou romanesco vapeur, panais, beurre au pamplemousse confit
Petits choux à la glace vanille, coulis de caramel au beurre salé et verrine d’orange de Sicile et de confiture de clémentine
La petite liqueur d’Emile Gauthier offerte sur le bar
Cet endroit ferait péter un câble au lapin d’Alice aux Pays des Merveilles avec pas moins de 350 horloges et autres réveils. La déco surannée donne un sacré cachet à cette adresse qui rassemble les mangeurs.
Avant d’aller plus loin, j’ai le plaisir de vous offrir la petite minute culturelle des non lyonnais. Le canut c’est l’ouvrier qui travaillait la soie à l’aide d’un métier à tisser, principalement dans le quartier de la Croix-Rousse au 19è siècle. Le gone, quant à lui, désigne un enfant.
Cuisine de bistrot rondement menée, tambour bâtant. Menu du marché à 26 euros avec des propositions étudiées et souvent renouvelées. On retrouve aussi un menu lyonnais avec les valeurs sûres : quenelles, gratin d’andouillette et cervelle de canut.
Les cuissons sont impeccables, les assiettes généreuses et la présentation bien ficelée sans en faire trois tonnes. Le seul regret, un service contre-la-montre, trop rapide. Mais une fois la liqueur avalée tout cela est vite oublié !
Paraît que c’est souvent plein alors un conseil, réservez si vous voulez une gâche ;)