Le Purple à Lyon
Elles s’appellent Brenda, Alison ou Victoria peut-être. Putafranges de haute voltige qui cachent des smokey eye et des
rangées de faux cils bien peignées. ELLE leur a tout appris. Forcément je fais pâle figure avec mon sac Monoprix (han trop parvenue la fille !) alors que le damier/monogramme est de
rigueur. Bienvenue au Purple, le nouveau « place to be » à Lyon.
Mise en bouche : flan de légumes
Cabillaud en tartare sur son sablé au parmesan
Tartare de boeuf, mesclun et frites « maison »
Penne regatoni, basilic frais et parmesan Reggiano
Ce que je déteste dans un resto c’est le manque d’humilité, l’esbroufe et le client pris pour un con. J’appelle ça
brasser du vent. Et question brassage de vent au Purple ils ont 12 sur l’échelle de Beaufort…
Nous commençons par un cocktail au bar en attendant qu’une table se libère. La barmaid exécute sous nos yeux les mojitos.
Pas franchement renversant, faute à la main lourde sur le citron sûrement. Mais dis donc c’est top trendy hype ce petit bâtonnet fluo dans notre verre…
que les autres… Le must revient à la côte de veau milanaise comme à St Barth, excusez-moi du peu ! L’ensemble pue l’arnaque à plein nez (vu les prix et les intitulés), je pars donc sur
des pâtes (et pas à St Barth aha). Oui des pâtes !!! Plat que je ne choisis JAMAIS au resto, autant rester chez moi pour ça. Je prends tout de même une entrée : le tartare de cabillaud.
Ce dernier est cuit par la marinade dans laquelle il doit baigner depuis des heures. Alors évidement un tartare cuit… Côté pâtes RAS, m’enfin jusque là pas de quoi se rouler par terre. Je
vous passe les détails du tartare de boeuf jeté à la truelle dans l’assiette et bien trop assaisonné. Forcément après toutes ces déconvenues, nous faisons l’impasse sur le dessert.
les oreilles avec Rihanna, Guetta et consorts à fond. A définitivement oublier un samedi soir. A définitivement oublier tout court d’ailleurs.